Opération Veyer

Au même instant où le siège de la PPV était victime d'un raid des Affaires Intérieures à Maskva, à Eriagrad, la PPV-AI avait aussi sévi. A 1h du matin, un couvre-feu total de 2 jours avait été instauré par les forces de police. Les rues de la très turbulente capitale de l'Eriakie voyaient défiler les colonnes de troupes anti-émeute du Commissariat Général aux Forces Armées, tandis que la police en uniforme installait ses barrages aux carrefours des principales avenues.

A 5h50, une colonne du 3ème bataillon parachutiste de la DVM, menée par des officiers supérieurs des Affaires Intérieures, avait forcé les portes du siège du PDE. Malheureusement, le bâtiment était solidement gardé par les rudes gaillards du service d'ordre du Parti Démocratique Eriake. Des tirs fusèrent et des flashs de lumières apparurent par les vitres de la cage d'escalier du bâtiment. Les détonations résonnèrent à travers les rues désertes du centre-ville, réveillant les habitants. l'angoisse étreignaient les riverains qui se demandèrent si le PVR n'avait pas relancé une nouvelle révolution...

Brièvement tenus en échec par les hommes de Pavlovitch, les parachutistes s'entétaient à donner l'assaut et se résolurent à utiliser les grands moyens. Bientôt, les boum des grenades laissa place au grondement de l'incendie qui commencait à ravager les étages supérieurs de l'immeuble.



Kazaiev, commandant l'opération d'arrestation, hurlait dans une cage d'escalier envahie de fumée :

- Plus vite ! Défoncez-moi ces bureaux et les archives. Je veux toutes les cibles arrêtées et dans nos camions dans trois minutes, y compris les dossiers compromettants. Il faut évacuer au plus vite pour laisser la place aux pompiers !

Le fonctionnaire de la PPV-AI avait raison de s'inquiéter, Vassiliev, son patron, n'apprécierait surement pas la nouvelle de cette opération menée de façon brouillonne. Il fallait décapiter le PDE et non donner aux nationalistes contre-révolutionnaires eriakes l'occasion de faire de leurs chefs des martyrs.