Entretien avec Stanislav Brindsky.

L'ambassadeur liberien avait reçu des instructions au sein du Conseil d'Etat de la république. Il se rendit au commissariat général aux affaires micromondiales. Ivan Zarinov attendait d'être reçu par le camarade commissaire Stanislav Brindsky.

Stanislav Brindsky accueillit l'ambassadeur dans son bureau, où les deux hommes s'installèrent après s'être salués. Le Valdisky souhaitait prouver qu'il restait toujours un allié proche du Libéristant, et Tsierneko avait dit au ministre d'être attentif aux exigences libériennes.

- Il me semble que vous vouliez vous entretenir avec moi à propos du retrait des troupes valdiskes déployées au Libéristant et à propos de la future Internationale merksiste qui pourrait se créer, dit le Commissaire en jetant un dernier coup d'oeil à la note de service pour voir s'il avait tout dit, camarade-ambassadeur Zarinov. Je vous écoute, ajouta-t-il avec un sourire qui se voulait chaleureux.

-Merci de me recevoir camarade commissaire. Tout d'abord vous n'êtes pas sans savoir que la guerre en Eridan est enfin terminé. A ce titre, le conseil d'Etat demande le retrait des troupes valdisks postées à Niam (Karévie), et bien sur vous est redevable.

Ensuite j'ai nous avons eu vent des rumeurs concernant la création d'une internationale merkiste. Peut être serait'il temps pour le Parti Violetiste et le Parti Socialiste Unifié du Liberistant de prendre les devants. Peut être en préparant une charte? Le valdisky sera bien évidemment le siège.

- Eridan ne représentant plus une menace, et le Conseil d'État le demandant, les troupes valdiskes quitteront bien entendu le Libéristant.

Nous savons également que certains partis amis souhaitent créer l'Internationale merksiste. C'est un vieux rêve du PVV, et cela pourrait nous permettre de réaliser la Révolution à l'échelle micromondiale. Toutefois, et j'espère que c'est également la ligne du Libéristant, nous estimons que les partis ayant réalisé la Révolution dans leur nation doivent être l'avant-garde de la Révolution micromondiale, et donc les moteurs de l'Internationale. Un siège à Maskva nous conviendrait, et nous nous engagerons à ce que le Libéristant obtienne une bonne place au sein des instances dirigeantes de l'Internationale.

Préparer une charte est une bonne idée pour prendre les devants. Le PSUL a-t-il des pistes à ajouter par rapport à celles que j'ai déjà évoqué ?

Il me semble qu'un entretien avait eu lieu entre le Liberistant et le Valdisky à se sujet. Nous sommes toujours partisan d'une révolution micromondiale avec nos pays comme leader. Le Parti Socialiste Unifié du Liberistant aimerait bien sur une place forte, je pense qu'une rencontre entre le PSUL et le PVV sera nécessaire dans un avenir proche. Car cela n'est pas dans mes compétences.

- Très bien, je vais faire mon rapport au camarade-président Tsierneko. Il devrait envoyer un membre du Politburo du PVV rencontrer la direction du PSUL pour discuter de l'écriture d'une charte en détails.

Comme l'ambassadeur libérien n'avait, apparemment, pas d'autres sujets à aborder, le commissaire se leva et lui tendit sa main pour le saluer. Mentalement, il rédigeair déjà une ébauche du rapport qu'il remettrait au président du CCP et au Bureau Politique.