Réunion d'urgence au sujet du référendum

Van Ijmeer était calme malgré l'agitation au Palais Volker. Pour pouvoir réfléchir en paix, Andreï préféra ordonner à ses conseillers et camarades du Bureau du PVV de sortir des bureaux présidentiels et s'enferma avec son aide de camp. Il eut un rapide coup de fil avec Kroutchov qui confirma ses inquiétudes.

- Grigoriy, sortez la bouteille de vaudka. Nous en auront besoin.

L'aide de camp s'étonna de cette remarque. L'abstinence de Van Ijmeer quant à l'alcool était légendaire dans le milieu politique violetiste. La fameuse bouteille ne servait que les jours où un important officiel valdisk ou un invité étranger de marque visitait le bureau. Jamais quand le président était seul. Andreï s'enfila un demi-verre d'un trait puis décrocha le téléphone.

- Camarade, joignez-moi le numéro personnel de Kratchok. Immédiatement, oui.

La ligne sonna brièvement, puis quelqu'un décrocha au bout.

- Kratchok ? Ici le camarade président.
Je vous appelle pour deux choses: premièrement ce processus d'indépendance est inadmissible car il n'a pas été négocié avec la Diète, ni avec le gouvernement fédéral. Vous allez le mettre en pause immédiatement, et ce jusqu'à ce que nous ayons négociés les relations futures entre le VestSkanya et l'URRV. Au cas où vous ne vous arretiez pas, je peux tout simplement exhaucer vos voeux et retirer tout protection policières contre les éventuelles menées du PVR ou des FURIC scaniens puisque la frontière ne sera plus filtrée. Deuxièmement, je vous propose de nous rencontrer à Valdrak-am-See à l'Université Populaire, en terrain neutre, afin de négocier. En attendant vous êtes évidemment suspendu de votre ministère jusqu'à ce que nous ayons négocié.