Conférence du Pacte d'Eriagrad

À présent la conférence allait pouvoir débuter, si la plupart des cadres du parti voulait agir pour les intérêts du Valdisky en créant une organisation, Dimitri voulait privilégier la démocratie micromondiale à travers une assemblée. Il se contenterait de faire un mix des deux pour contenter l'ensemble des partis tout en prenant en compte les remarques pertinentes des autres représentant.
Dimitri s'efforça d'abandonner son accent valdisk pour faciliter la compréhension des traducteurs.

- Bien Excellences, la conférence va pouvoir débuter. Je vous soumet déjà l'idée d'une tribune diplomatique où nous voterions diverses résolutions et mettrons en place des projets en commun.

Casimir avait rouler au sol au moment de l'attaque... Des balles lui sifflèrent aux oreilles, mais il n'était clairement pas visé. "Vive le Don libre"... Par le ventre de Saint-Vladimir ! Ils en veulent à l'occupant, pour sûr ! Se dit le souverain qui attendait que les choses se calment en grignotant les amuses-bouches qui avait été projeté au sol par le renversement de quelques tables...

Après la fuite des combattants pour la liberté et l'arrivée de la PPV, Casimir se releva aidé par le Général Tarkin. Il écouta les vifs échanges entre le bienheureux Régent de Russlavie et la dobermann krasslandaise aux yeux toujours noirs de haine, et qu'il imaginait bien tout en cuir noir avec des têtes de morts sur le col.

Puis, la conférence reprit...

- Je suis favorable à cette tribune, Excellence Litovsky !

Un Krasslandais s'approcha de Tyrana Seborovska et lui murmura kelkes mots à l'oreille.


Tyrana Seborovska (s'adressant à Ingo Flüssig) : Monsieur, le jeune Kerozen est entre de bonnes mains, des médecins valdisks sont à son chevet, il est à espérer k'il s'en sortira. Prince et Charmant pourraient rejoindre l'ékipe du Polkovnik, k'en dites-vous ?

Ingo Flüssig : Nous sommes également favorables à la mise en place de cette tribune. Cependant, nous souhaiterions avant cela ke deux de nos agents rejoignent les hommes du Polkovnik Koloskopy. Je tiens à ce k'on prenne ces terroristes vivants et que nos agents soient présents à l'interrogatoire, et même k'ils y participent.

- Qu'en pensent Son Excellence le Régent de Russlavie et Sa Majesté le Basileus de Moldavia?

Concernant les interrogatoires, je vous propose de voir cela en privé avec le polkovnik Koloskopy.

- Excellence, Polkovnik, le Royaume de Palogne fait entièrement confiance en la police valdiske. Cependant, si le Krassland obtient l'autorisation de participer à l'enquête et aux interrogatoires, le Royaume de Palogne souhaitera également y prendre part par l'intermédiaire du Capitaine Kowalski, de notre garde. Simple question d'équité.

Ingo Flüssig : J'abonde en votre sens, Sire, même si c'est un Krasslandais ki est en ce moment entre la vie et la mort.

- J'en conviens, Excellence, et je souhaite du fond du cœur que votre compatriote s'en sorte !

Le Polkovnik se releva de son siège à la table des négociations après avoir été en conciliabule avec l'un de ses officiers. Il s'adressa aux dignitaires présents, le tein pâle et l'air nerveux après être resté longtemps concentré sur le dénouement de l'affaire.

- Mesdames et messieurs, un commando de nos parachutistes vient de pénétrer avec succès dans le bâtiment occupé par les terroristes. Deux otages sont gravement bléssés, trois autres sont indemnes. Quant aux terroristes, trois d'entre eux ont été abattus. Celui- qui semblait être le leader du commando a été transféré, gravement bléssé et dans le coma.

De plus, je ne peux que donner une fin de non recevoir à votre demande d'interrogatoire. D'une part le prisonnier est en soins intensifs, d'autre part il s'agit d'une question de sécurité d'État. La PPV et le ministère des Gens d'Armes s'y opposeront.

- Nous comprenons Polkovnik. Et parmi vos hommes, des blessés ?

Je fais entièrement confiance au jugement et à la justice Valdisk. Nous sommes en territoires étrangers et ne devons pas interférer dans leur diplomatie interne. Ce serait un manquement grave au principe de souveraineté des nations. Ce sera une occasion en or de voir si notre futur pacte peut fonctionner et laisser agir les autorités locales.

Puisse ce pauvre diable mourir dans le coma avant que les valdisks réussisent à le sauver. Tant qu'à moi cette sorcière de Tyrana est responsable de tout ce carnage... encore et encore des morts. Combien de temps les krasslandais refuseront-ils de reconnaître leurs torts? Probablement jamais. Que Khrestos tout puissant bénisse les âmes de tous ces malheureux qui ont trouver la mort dans un idéal de justice sociale. Pensa vaguement Stemka...

Je ne sais pas vous.. mais ça m'a donné faim toute cette histoire de fou. Vous auriez pas des petits fours?

Dimitri fit un signe à un employé qui se dépêcha d'amener les collations.

- Excellence, vous ne nous avez pas communiquer votre position quand à une tribune diplomatique. Que pensez-vous de cette idée?

Ingo Flüssig : Au moins pouvons-nous espérer avoir un kompte-rendu de l'interrogatoire une fois k'il aura été mené ? Je pense k'un refus konstituerait un précédent regrettable.

Le Polkovnik acquiesca tout simplement, après tout les victimes de l'attentat avaient bien le droit d'avoir une réponse sur les tenants et les aboutissants de l'attaque, ainsi que la peine qui serait infligée à l'éventuel survivant.

- Bien entendu, nous communiquerons les résultats de l'enquête à tous les dignitaires. Mais je vous en prie, reprenez vos négociations. Nous nous chargeons des investigations sur le FLD.

Si vous chercher à créer une tribune diplomatique, je serais ouvert absolument à cette idée. Toutefois, des différents potentiels pourraient nous diviser. Pensez-vous à créer un organisme qui parlerait de nous tous en une seule voix cher collègue? Je ne veux pas être rabat-joie, mais je ne suis pas certain que les intérêts nationaux russlaves , krasslandais ou encore valdisks soit tous semblable...

- Cela dépendra de vous et des choix des dignitaires. Nous pouvons aussi faire de cette tribune un endroit où des décisions seraient votées concernant seulement des litiges locaux et des décisions ayant un impact local.

Comme la question de la Région du Don, sous occupation krasslandaise? Dans ce cas, nous aurions besoin d'une commission d'enquête et de médiateur d'une partie tierce du futur pacte. À condition que chacun soit de bonne foi... Est-ce que le poids de ce pacte serait assez pesant pour contrebalancer le Belondor-Edoran-Zollernberg ? ET dans ce cas, ne serait-ce pas dangeureux pour maintenir votre nouvelle paix avec les zollernois?

- Par exemple. Une commission est tout à fait possible mais il faudrait aussi que chaque partie expose ces arguments une dernière fois afin que chaque représentant se fasse une idée.

Excellence, cela dépend de nous! Si nous voulons faire de l'organisation du pacte d'Eriagrad une institution contrebalançant la Triple-alliance il faut s'en donner les moyens. Actuellement les armées de ces trois pays n'en forment presque plus qu'un puisque dès qu'un pays est attaqué, les deux autres pays le sont par extension.
Ce ne sera pas dangereux, qu'est-ce qu'a à dire le Zollernberg sur ce Pacte? Rien puisqu'il n'a pas à nous dicter notre ligne de conduite diplomatique.

Le basileus dit :
Tout comme notre cousin Casimir nous approuvons pleinement cette idée.

Le basileus répondit aux derniers propos :

Excellences, pour que le Basilissat de Moldavia, mais également le Royaume de Palogne, puissent vous soutenir il faudra toutes les garanties nous concernant. Que vous souhaitiez contrebalancer comme vous le dites la Triple-Alliance est votre choix le plus strict et ni la Palogne, nous semble-t-il, ni la Moldavia ne ferions rien contre cela. Néanmoins ne perdez pas de vue que de facto nous faisons partie intégrante de la Triple-Alliance. Nous avons pour devoir de défendre le Saint-Empire en cas d'attaque et de répondre à l'appel de l'Empereur. Nous n'imaginons pas le pire et nous pensons que désormais une paix durable est acquise entre le Saint-Empire d'Edoran et ses voisins et amis.