Union Violetiste - République Populaire du Valdisky
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Institut du Merksisme-Violetisme (IMV-UdM)

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Message  Anatoli Kroutchov Mar 9 Mar 2021 - 16:44

[1 MrV PVV] Le Parti Violetiste Valdisk avait mobilisé les enseignants de l'université pour fonder l'Institut du Merksisme-Violetisme (IMV-UdM), et alloué une subvention pour le lancement de celui-ci. Chargé d'assurer la popularité de l'idéologie de la Révolution Violetiste auprès des élites fédérales, l'Institut était également supposé mener des recherches historiques, économiques, sociologiques et idéologiques sur le Violetisme afin de poursuivre les travaux de Vladimir Violet, Dimitri Litovski et Pavel Gorilov. Le département d'histoire notamment s'était lancé dans quelques grands projets de compilation de l'histoire du pays et du Parti au bénéfice des masses populaires et des universités étrangères.
L'Institut se trouvait pour l'instant dans un des étages de l'UdM, avec une antenne au sein de la Maison Horst Krassgurt (Internationale Merksiste) à Valdrak.
Anatoli Kroutchov
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Message  Anatoli Kroutchov Sam 13 Mar 2021 - 14:36

HISTOIRE DU NORDUSKA (par Egon Schweinwald)


Un peuplement tardif

Les territoires qui forment l'actuel Norduska ont été peuplés assez tardivement par des petites communautés de pêcheurs et d'éleveurs de rennes. Les plus anciennes traces de peuplement datent d'environ1500 ans. C'est en effet au début du VIe siècle que des tribus norduskanaises poussées vers le nord par les tribus krasslandaises viennent s'établir dans la région. Certains se sédentarisent et fondent quelques villages de pêcheurs sur les rives du lac de Senturia alors que d'autres préfèrent poursuivre une vie d'éleveurs nomades. Dès le milieu du VIIIe siècle la forme d'organisation clanique semble déjà bien établie et le culte d'Aleazar se répand dans la région.


Tamak et la bataille de la Plaine Blanche

Au début du XIe siècle les clans Norduskanais doivent faire face aux velléités expantionnistes des tribus krasslandaises rassemblées sous la bannière du duc Krassgard. Pour lutter contre les raids de pillage qui s'intensifient, les clans Norduskanais se réunissent à Senturia et proclament la Grande Alliance Sacrée au printemps 1027. Le charismatique chef Tamak est chargé d'organiser la defense des territoires norduskanais. L'année suivante, le duc du Krassland Anton aus Krassgard écrase les clans Zollvers lors de la bataille des Monts Savonifères et décide sur la lancée d'attaquer les Norduskanais. Mais l'automne est déjà bien avancé et en faisant route vers Senturia l'arméé krasslandiase est prise dans une violente tempête de neige. Les Norduskanais sous la konduite de Tamak en profitent pour assaillir l'armée krasslandaise et lui infligent une sévère défaite à la bataille de la Plaine Blanche le 12 octobre 1028. Le duc du Krassland et ses généraux parviennent a s'enfuir mais de nombreux soldats krasslandais sont capturés. Tamak n'acceptera de les libérer que contre la signature d'un accord de non agression.




Les guerres claniques

La défaite infligée au voisin du sud va le dissuader d'intervenir dans les affaires des clans nordiques pendant plusieurs siècles mais cela ne suffira pas à assurer la paix car les Norduskanais vont connaitre une série de conflits claniques entre le milieu du XIIe siècle et la fin du XVIe. Selon la légende, le premier conflit aurait éclaté en 1164, parce qu'un chef de clan avait promis la main de sa fille, la belle Tamara, à deux jeunes hommes de clans rivaux qui en seraient venus aux mains puis auraient impliqués leurs clans et les alliés de leur clan. Mais il semble que l'histoire de la belle Tamara ait été en fait inventée postérieurement pour enjoliver l'origine d'un conflit qui aurait en réalité été déclenché par une banale histoire de vols de troupeaux de rennes. La plupart des guerres claniques vont opposer les clans "lacustres" des rives du lac de Senturia aux clans "maritimes" de la côte nord. Les combats sont épisodiques et tiennent plus des raids de pillage que des batailles rangées.


Les Chevaliers Stochastiques

C'est pendant l'ère des guerres claniques qu'apparaissent les Chevaliers Stochastiques. Ces fanatiques du dieu Aleazar, ayant fait voeu de vivre une vie entièrement décidée par le hasard, apparaissent pour la première fois à la fin du XIIIe siècle près du village de Ratosmir. En 1305, il entrent en possession d'un important trésor dans des circonstantes encore non élucidées à ce jour (trouvé ou pillé?). Cela est perçu comme un signe du destin, Aleazar les récompensant ainsi pour leur conduite aléatoire. Les adeptes ne tardent pas à affluer des quatres coins du Norduska mais aussi du Krassland, croyant tous qu'Aleazar les couvrira d'or s'ils suivent ses préceptes. La communauté est dirigée par le conseil des Sept Chanceux composé d'adeptes désignés par le sort et qui siège au château de Tireosor, une imposante forteresse construite sur un emplacement déterminé aléatoirement par le tir d'une flèche sur une carte de la région. Le Norduska étant en proie aux guerres claniques, les Stochastiques (Stokastiki en norduskanais) s'arment d'abord pour se défendre mais bien vite leur puissance en font un des acteurs du conflit. Et un acteur très versatile dont les alliances sont décidées bien entendu de manière aléatoire. D'abord alliés aux clans du sud contre ceux du nord, ils décident soudainement en 1344 de demander "l'avis divin" en jouant leur alliance à pile ou face : si c'est pile Aleazar confirmera qu'ils ont fait le bon choix, si c'est face il leur ira de changer d'alliance. C'est face qui sort et les Stokastiki se retournent contre les clans du sud qui, pris au dépourvu subissent défaite sur défaite. Les chevaliers se retrouvent bientôt aux portes de Senturia défendue par une maigre garnison aux ordres du chef local Kvasnik. Ce dernier, voyant que ses chances de défendre la ville sont plutôt minces, demande alors à voir Obiden, le chef de l'armée des Stokastiki et lui propose d'éviter de faire couler le sang en jouant l'issue de la bataille à pile ou face. Obiden sûr d'avoir Aleazar de son côté accepte mais le sort désigne Kvasnik et les défenseurs de Senturia. Obiden accepte la "décision divine" et donne l'odre de retraite a son armée mais une partie de ses officiers décident d'attaquer quand même. Le chef des Stokastiki scandalisé que l'on puisse contester une décision divine attaque alors les rebelles et il s'en suit une féroce bataille entre les deux factions des chevaliers stochastiques sous les yeux de Kvasnik et des défenseurs de la cité ébahis de voir leurs ennemis s'anéantir entre eux. Même si les loyalistes d'Obiden finissent par l'emporter, les lourdes pertes subies lors de cette bataille sonneront le glas de l'aventure militaire des Chevaliers Stochastiques. Par la suite les Stokastiki ne survivront plus que sous la forme d'une pacifique communauté monastique qui existe toujours de nos jours au château de Tireosor près de Ratosmir.


L'occupation et la libération du sud

En 1580, la coalition des clans du nord, conduite par le chef Sosnovik, lance une vaste offensive vers le sud et s'empare de Senturia la capitale sudiste. La coalition des clans lacustres demande alors l'aide des Krasslandais qui saisissent l'occasion pour intervenir. Ils repoussent les maritimes vers la côte nord et en profitent pour annexer tout le sud du pays et le rattacher au Krassland. Pour protèger leurs nouvelles conquêtes les Krasslandais font édifier une série de fortins sur la ligne de démarcation entre le nord et le sud et ils entament une politique de krasslandisation. Mais l'occupation ne durera que 25 ans. Car en 1603, le Krassland est sekoué par la Guerre de Succéssion opposant les nombreux fils du défunt roi Krasspek et il n'est plus en mesure de garder ses territoires conquis à l'est et au nord. Les clans maritimes du nord, parviennent a contourner le blocus krasslandais en s'alliant avec les pirates pryans de Zantavia qui les ravitaillent en armes. Désormais dirigés par Tretiak, le fils de Sosnovik, ils réussisent a mettre en place une armée bien équipée qui se lance au printemps 1605 à la reconquête des terres du sud en repoussant les Krasslandais hors du Norduska. Après 25 ans d'occupation krasslandaise les clans du sud accueillent leurs anciens ennemis nordistes en libérateurs. Cet épisode va grandement contribuer à cimenter le sentiment d'unité nationale entre les clans norduskanais.






Les conquêtes de Spodarik le Grand

L'unité des clans réalisée par Tretiak le Libérateur va lui permettre de s'affirmer comme le chef des Norduskanais. En1607 un Conseil Clanique réuni à Senturia l'élit clanocrate, et lui confère des pouvoirs qui en font pratiquement un monarque. A sa mort en 1635, c'est son fils Spodarik que le Conseil Clanique choisi pour lui succéder. Mettant a profit l'affaiblissement du Krassland qui s'épuise dans des longues guerres contre le zollernreich et l'Empire d'Elfuturo, Spodarik se lance a la conquête des territoires du nord de l'île. En 1640, ses armées conquièrent le Flybusto et la Nordorovie. Il envisage un temps de s'attaquer à l'Empire d'Elfuturo, mais s'abstient finalement car le Norduska a tout interêt à ce que la guerre entre Elfuturo et le Krassland débutée en 1633, se poursuive encore longtemps et continue a affaiblir ces deux dangereux voisins. Ayant assuré les belligérants de sa neutralité dans leur conflit, le clanocrate Spodarik consolide ses nouveaux territoires avant de reprendre ses conquêtes, cette fois-ci en direction de l'est. En 1643, il soumet les tribus scanténoises et en 1647 il parachève la conquête du nord de l'île en occupant l'Edoran. A sa mort en 1661, Spodarik règne d'une main de fer sur des terres qui s'étendent de la Nordorovie jusqu'aux confns de la Nerlie.


Ostromir et la fondation du Centuryon

Ravik, le fils de Spodarik, lui succède brièvement au pouvoir mais il meurt assez jeune d'une infection (ou peut être d'un empoisonnement). C'est donc à son jeune frère cadet Ostromir qu'incombe à partir de 1663 la consolidation des conquêtes de son père. Plus porté sur la diplomatie que sur les armes, il se rend compte rapidement qu'il ne pourra pas maintenir par la force le contrôle sur d'aussi vastes territoires. Habilement conseillé par son épouse, la princesse édoranne Charlotte de Chiron, il décide de convoquer à Senturia les élites des territoires conquis et les chefs de clan norduskais pour élaborer une charte occtroyant de larges pouvoirs aux régions. C'est ainsi que voit le jour en 1671 le Centuryon, un Etat étendu mais peu centralisé. Senturia (que l'on écrit alors Centurya) demeure la capitale officielle mais dans les faits les territoires conquis par Spodarik retrouvent une large autonomie. Ostromir meurt en en 1712 à 90 ans après avoir règné pendant près d'un demi-siècle mais ses descendants Bratomir, Kolmogor et Kosmar vont poursuivre sa politique en maintenant une large autonomie des provinces sur le plan intérieur et un certain isolationnisme qui vise a maintenir le pays à l'écart des guerres zollerno-krasslandaises qui ensanglantent le Krassauerstein au cours du XVIIIe et du XIXe siècle.


L'avènement du Conseil Clanique

Vers le milieu du XIXe siécle, le Centuryon n'est pratiquement plus qu'une fiction légale, chaque peuple ayant retrouvé une quasi indépendance de fait. Kloburnik, le dernier descendant de la lignée de Tretiak est toujours le souverain légal du Centuryon mais dans les faits son autorité ne s'étend plus guère au delà des faubourgs de Senturia car même au Norduska les clans ont repris une large autonomie dans leurs fiefs respectifs. En 1855, Kloburnik est assassiné par Fiodor Kalakin un étudiant influencé par les idées du révolutionnaire krassauersteinois Achill Krassavata. Kalakin et ses amis échouent dans leur tentative d'instaurer un régime révolutionnaire et les dirigeants des clans ne tardent pas à reprendre les choses en main. Kloburnik étant mort sans laisser d'héritier direct le conseil clanique décide d'instaurer une présidence tournante entre les divers chefs de clans. Le clanocrate reste en théorie le "protecteur du Centuryon" mais il ne s'agit désormais guère plus que d'un titre honorifique. Ce système va perdurer pendant plus d'un siècle.


Les derniers soubresauts du Centuryon

Vers la fin du XXe siècle un groupe de rénovateurs dirigés par Caius Scipion tentent de préserver l'unité du Centuryon en dotant le pays d'institutions modernes. Ils investissent dans la rénovation des forces armées et tentent d'abolir le système clanique. Mais ce mouvement arrive sans doute trop tard pour sauver un Centuryon déjà très morcelé entre ses composantes régionales. La démographie et l'économie du Centuryon ne lui permettent plus de jouer dans la cour des grands et le pays tombe sous l'influence grandissante de son voisin krasslandais en plein boom économique. L'ambassadeur du Krassland à Senturia semble même a un moment donné être le véritable maître du pays. L'effondrement de la puissance du Krassland lors de la tragique Guerre des Kafards vient toutefois mettre un terme a cette influence krasslandaise. Mais c'en est fini du Centuryon car ses différentes provinces décident d'officialiser leur séparation. C'est d'abord la Scanténoisie qui proclame son indépendance, puis c'est au tour du Royaume d'Edoran de s'emanciper de la tutelle théorique du Centuryon, et finalement la Nordorovie est annexée par la République Démocratique Populaire d'Amyria qui a occupé les terres laissé vacantes par la migration des tribus elfuturistes vers d'autres contrées.


Vers la République du Norduska

Le Conseil Clanique du Norduska qui reste attaché à l'organisation clanique hésite un temps à suivre les autres provinces sur la voie de la formation d'un Etat moderne indépendant, car la constitution d'un Etat moderne implique un certain nombre de réformes institutionelles que les plus conservateurs, échaudés par les réformes de Scipion, hésitent à entreprendre. Un événement va toutefois changer la donne. Un important gisement de pétrole est découvert dans les environs du village de Vilnuvo et cette découverte ne tarde pas a attiser la convoitise de la Kirovie, l'Etat voisin qui a succédé à la Scanténoisie après la prise de pouvoir des collectivistes. Les clans norduskanais doivent désormais impérativement s'unir s'ils veulent éviter de tomber sous le joug d'une puissane étrangère. Le Conseil Clanique se réunit d'abord à Senturia. Aleksandr Voriakin, le chef du clan Kin, est élu clanocrate et il se rend à Tyrasia pour plaider devant l'Assemblée Générale de l'Organisation du Micromonde (OdM) la cause du Norduska alors que la Kirovie continue de masser ses troupes à la frontière. La Secrétaire Générale de l'OdM accorde alors au Norduska un délai jusqu'au 6 avril 2005 pour officialiser la demande d'adhésion du Norduska à l'organisation, faute de quoi l'OdM pourrait accorder l'autorisation à la Kirovie d'annexer le Norduska. Voriakin rentre au Norduska pour préparer la demande d'adhésion et obtenir l'aval du Conseil Clanique mais dans la nuit du 23 au 24 mars, alors que le délai est encore loin d'être écoulé, les forces armées kiroviennes franchissent la frontières et avancent jusqu'à la rive orientale du lac de Senturia, annonçant l'annexion de ce territoire norduskanais. Le clanocrate Voriakin se rend au siège de l'OdM pour dénoncer cette violation territoriale puis il rentre au pays pour assister à une séance extraordinaire du Conseil Clanique convoquée en urgence à Kaladungor. Le Conseil vote la proclamation de la République du Norduska et se prononce en faveur du dépôt de la candidature à l'OdM. Le clanocrate Aleksandr Voriakin est élu président.



HISTOIRE MODERNE DU VALDISKY Tirée de l'Histoire de la République populaire du Valdisky par Casimir Charesky, professeur d'histoire merksiste à l'École supérieure du Parti de Maskva (ESPM).

Occupation zollernoise

Le courant "panzollerniste" réclame le "rattachement des États de la Nation zollernoise", le Valdisky - Nordenmark pour les Zollernois - en fait partie, alors qu'une infime parti du territoire peut être considérée comme zollernois. Le 28 mars 2012, les troupes zollernoises entrent en Valdisky et conquièrent le territoire rapidement, malgré quelques tentatives d'arrêter l'envahisseur par les soldats des milices violëtistes qui étaient jusqu'alors les seules garantes de l'ordre dans un pays en anarchie et livré à lui-même par les forces capitalistes et conservatrices au pouvoir. L'autorité zollernoise semble s'installer mais les violëtistes ne s'avouent pas vaincus.

Révolution merksiste-violëtiste et proclamation de la République populaire

Vladimir Violët fonde le Parti violëtiste valdisk (PVV) et l'Armée populaire de libération (APL), plus tard renommée Armée violette. Le PVV devient la principale force d'opposition à l'occupation zollernoise et les milices violëtistes, démantelées par les autorités Zollernoises, renaissent dans la clandestinité. Elles ne sont dans un premier temps que peu actives, attendant l'heure de libérer le pays. Mais Violët meurt en 2011, et Dimitri Litovski devient le nouveau premier secrétaire du PVV, et le nouveau meneur de la Révolution. La lutte se fait alors plus active : grèves organisées par des Soviets clandestins dans les usines, manifestations voire violences à l'encontre des forces armées zollernoises et des autorités.

L'Armée Violette entame une longue vague de "reconquête" à partir de novembre 2013 en partant de Brevsk au nord et arrive finalement à Maskva, qu'ils nomment nouvelle capitale de leur nouvel état. Rapidement, l'aristocratie zollernoise fuit devant l'avancée des libérateurs qui chassent les grands propriétaires, les nobles et les bourgeois proches du pouvoir en place. Le reste du territoire est finalement libéré au fur et à mesure, la résistance se fit tout de même plus dure à Iavoslav - ou Zachenburg en zollernois, et dans le sud de l'Eriakov. Le 5 février 2013, Dimitri Litovski proclame l’indépendance de la République populaire du Valdisky.

LE MANDAT LITOVSKI

Dimitri Litovski prend alors la tête du pays et devient le premier Président du Conseil des Commissaires du Peuple. Son mandat sera axé sur la reconnaissance à l'internationale de la RPV. Le Saint-Empire d'Edoran et la Semi-République du Krassland reconnaîtrons le Valdisky, bien que le traité avec Edoran ait provoqué de nombreuses réactions d'opposition. Chose plus étonnante, le Zollernberg envoie un ambassadeur, le Prince Zabrücksi, pour négocier un traité avec notre République. Litovski, modéré et respectant la volonté merksiste d'amitié entre les Peuples, accepte de reconnaître l'ancien oppresseur.
Un autre point important du mandat Litovski est, comme il l'a décrit lui-même, "la mise en place d'une politique de sécurisation du territoire de la RPV". Le Ministère de la Défense nationale commande aux Chantiers navals édoranais un destroyer, un croiseur et quatre frégates. Dans le même temps, les toutes nouvelles usines d'armement de la RPV produisent à plein régime un équipement digne du sacrifice de l'Armée Violette.

PREMIÈRES ÉLECTIONS ET MANDAT RASPOUTINE TROUBLES ET RÉVOLTE, MISE EN PLACE DU CSV

Litovski démissionne pour laisser place à un président élu, sans se présenter à sa réélection. Le Conseil des Commissaires des Peuples (CCP) , élu quelques temps auparavant, élit le conservateur Bogdan Raspoutine à la tête du pays. Il est désigné Premier Secrétaire du PVV peu après par le Comité Central.
Raspoutine nomme un gouvernement de coalition composé des trois grands mouvements du Parti - conservateur, modéré et internationaliste. Son mandat sera celui du durcissement des relations avec les empires du Continent Nord, jugés trop impérialistes. Il ratifiera néanmoins un traité de reconnaissance et de coopération avec l'Empire de Sainte-Russlavie qui renaissait alors de ses cendres.
La célèbre Loi organique de Sécurité Sociale, écrite par le Ministre Gorilov, est ratifiée par le président, permettant l'établissement du système social merksiste idéal, encore en vigueur aujourd'hui.

Cependant, en pleine période d'activité due à l'enthousiasme de l'indépendance, le président Raspoutine tombe malade et disparait de la scène politique valdiske, provoquant finalement des manifestations pour l'organisation de nouvelles élections. C'est alors que le Conseil des Commissaires du Peuple démet de ses fonctions Raspoutine et, en attendant l'organisation d'élections, confie les pouvoirs du gouvernement et du chef d'Etat au "Comité de Salut Violëtiste", formé de Gorilov - chef des internationalistes et Ministre des Affaires sociales -, de Litovski - chef des modérés et Ministre des Affaires micromondiales - et de Koloskopy - chef de la police politique (PPV). Le CSV se charge comme objectif prioritaire l'organisation de nouvelles élections pour ramener le calme dans le pays.

MANDAT GORILOV

La campagne est virulente entre internationalistes et modérés qui se disputent le pouvoir. Un parti indépendant du PVV est créé pour les élections, le Parti Démocratique Eriake (PDE), parti anti-merksiste et réclamant l'indépendance de l'oblast d'Eriakov. Il ne sera pas interdit par les autorités mais arrivera tout de même à se faire représenter par un Commissaire au CCP. Les internationalistes du MVU sortent vainqueurs de ces élections et Pavel Gorilov est alors élu Président du CCP et Premier Secrétaire du PVV. Il met un terme à la politique isolationniste et farouchement anti-impérialiste de son prédécesseur. C'est pendant son mandat que la République Communale de Poldévie, petite nation insulaire merksiste, est rattachée au Valdisky pour mettre un terme à son déficit d'activité. La Poldévie devient alors le cinquième oblast de la RPV.
La fin de son mandat, en février 2014, est marqué par le début de la guerre civile Russlave et l'apparition d'un mouvement dissident du MVU, le Parti violëtiste révolutionnaire (PVR), ultra-révolutionnaire et ultra-conservateur. A la tête de ce mouvement, Svetlana Karamazov, une ancienne ministre de Gorilov, réclame l'organisation de nouvelles élections. Les sympathisants du PVR et la milice paramilitaire des "Gardes Violets" sèment le trouble dans le pays. Les Commissaires du Peuple membres du PVR - Boris Falsky est Svetlana Karamazov - sont démis de leurs fonctions mais Pavel Gorilov doit se résoudre à démissionner et à organiser de nouvelles élections générales.


AGITATION "RÉVOLUTIONNAIRE", TROUBLES ET ACCESSION AU POUVOIR DE LA "GRANDE VOJDKA"

Modérés et internationalistes s'allient une seconde fois pour contrer le PVR, mais cela n'empêchera pas les ultra-révolutionnaires de remporter la majorité au Conseil des Commissaires du Peuple et à la Diète Populaire. Svetlana Karamzov, qui s'est proclamée depuis "Grande Vojdka" - "Grande Guide" - de la nation valdiske, est élue à la tête de l'Etat. Commencent alors des purges dans l'administration centrées sur les modérés et les internationalistes. Dimitri Litovski s'exile en Russlavie, tandis que Pavel Gorilov reste confiné dans sa datcha de Valdrak-am-See, seul oblast resté fidèle au MVU. De nombreux apparatchiki et intellectuels des deux mouvements trouvent refuges à Valdrak ou en Poldévie, seuls oblasts où ils ont le soutient électoral du Peuple. Beaucoup seront néanmoins envoyés en rééducation politique à Brevsk.
Svetlana Karamazov revient à l'ère Raspoutine au niveau diplomatique, et joue un rôle majeur en Russlavie où elle encourage le Parti Merksiste-Luniniste Russlave à prendre le pouvoir dans l'est du pays et à fonder la République démocratique populaire de Russlavie (RDPR). Elle soutient également les rebelles transvalaques qui ont fondé une république populaire merksiste à l'ouest de l'ancien empire en négociant la création d'une base militaire (camp de Prietene). L'armée du nord sera également stationnée en RDPR pour soutenir le nouveau régime.

Karamazov tombe toutefois gravement malade et lègue sa place à une de ses premiers fidèles, Galina Postestikaya, qui durcit la répression (les entreprises privées étrangères sont fermés et leurs dirigants envoyés en rééducation) et la politique extérieure du Valdisky. Postestikaya est renversée par un putsch militaire orchestré par un ancien grand soutien du régime du PVR, le chef d'Etat-Major Bourikov.

PRISE DE POUVOIRS DES MILITAIRES ET FORMATION DE LA JUNTE

Bourikov ne peut espérer gouverner que s'il a l'appui de la Police Politique Violëtiste (PPV), dirigée par l'un des hommes les plus influents du pays, Boris Koloskopy. Ce dernier accepte de soutenir le régime si la PPV obtient une partie du pouvoir. Est alors formé un duumvirat avec Bourikov comme chef d'Etat (Président du Conseil des Commissaires du Peuple) et Koloskopy comme chef du gouvernement (Commissaire Général au Gouvernement). La junte condamne le PVR et effectue de nouvelles purges pour débarrasser l'administration valdiske des apparatchiki ultra-révolutionnaires.
Les modérés et les internationalistes ne sont pas pour autant réintégrés dans l'appareil d'état et ils se font discrets. La PPV perd même la trace de l'ancien président Gorilov, que l'on dit réfugié en Zollernberg. En Poldévie, les internationalistes s'emparent du pouvoir et fondent la République Autonome Violëtiste de Poldévie (RAVP), avec à sa tête Andrei van Ijmeer - ancien ministre internationaliste. La flotte sud, basée en Poldévie, restée fidèle à Maskva et aidée par les pirates sorabes, effectue un blocus de l'île. Peu avant que la flotte ne bombarde l'île, le général Chen Xiohan, acquis à la cause modéré et dirigeant les forces armées de l'île, se retourne contre ses alliés et parvient à empêcher un bombardement meurtrier. Il arrête les rebelles MVistes et modérés et dirige l'île revenue dans le giron valdisk.
Le polkovnik Koloskopy fait entrer le Valdisky dans la Ligue des Etats Modernes au sommet trimestriel de Krasserhaven.

Bourikov ayant été atteint de flémingite aiguë, son second à l'Etat-Major, le général Nikolai Kharitchev, le remplace à la présidence du CCP et au premier secrétariat du PVV. Plus conservateur en matière de politique intérieure, Nikolai Kharitchev est toutefois modéré au sujet des affaires internationales. Il rétablit les relations avec la Fédération d'Armara, rompues sous le règne de Dean Horton par Svetlana Karamazov, et il participe à la fondation de l'Organisation des Nations de l'Archipel (ONA) en tant que représentant de la RPV.
Bourikov se rétablit mais Kharitchev, bien installé au sommet de l'Etat, refuse de rendre sa place à l'ancien président. Ce dernier organise alors une prise de pouvoir via le Parti en se faisant réélire Premier Secrétaire lors du IIe Congrès. Kharitchev reste alors chef de l'Etat mais il est le premier président à ne pas diriger le Parti, situation qui réduit grandement ses pouvoirs. Bourikov annonce également durant ce Congrès la tenue d'élections et piège une nouvelle Kharitchev qui est obligé de dissoudre le Conseil des Commissaires du Peuple et la Diète Populaire.

ELECTIONS DE MAI 2015 ET RETOUR AU POUVOIR DES MODERES

Kharitchev fait campagne pour les conservateurs alors qu'en face les modérés et les internationalistes se sont alliés autour du dauphin de l'ancien président Litovski, Konstantin Tsierneko. Ce dernier parvient à obtenir la confiance du peuple valdisk qui élit une Diète et un Conseil des Commissaires majoritairement modérés. Tsierneko est élu Président du Conseil en promettant une plus grande démocratie et le retour de la production industrielle après des mois moroses économiquement.
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