Coup de force d'Aout 2014

**Boris Koloskopy** Mar 5 Aoû 2014 - 17:30

Les habitants de Maska furent réveillés en pleine nuit par un vacarme assourdissant. Vers 5 ou 6 heures du matin, d’importantes colonnes de véhicules militaires et policiers pénétraient dans la capitale et s’acheminaient vers la Place Violette. Les quelques travailleurs matinaux dans les rues avaient étés arrétés et retenus dans les commissariat de la ville.
Une tension extreme reignait déjà dans la ville quand le reste de la population s’éveillait. La RNR ne diffusait plus son bulletin d’information toutes les 2 heures, se contentant de passer des emissions de divertissement ou des chansons. Les Maskvites sentaient bien qu’il se passait quelque chose…
Plusieurs fourgons de la PPV circulerent toute la matinée afin de faire entendre le message de leurs hauts-parleurs : Interdiction formelle de sortir dans les rues sous peine d’emprisonnement. La population était sommée de rester chez elle. Seuls le personnel medical et les travailleurs indispensables a l’eau et a l’electricité de l’agglomération étaient autorisés a sortir avec leur carte de travail.

Dans le secteur de la Place Violette, l’ambiance était encore plus tendue. Des échanges tirs savaient éclatés entre gardes de la PPV et commandos. Car c’étaient les commandos des bataillons de la DVM qui attaquaient le pouvoir central, ni plus ni moins. A leur tete, des vétérans des coups tordus a l’étranger Dimitri Markov, chef du REX (les renseignements extérieurs) et Karel Kosovsky, officier principal de la DVM. Rapidement les échanges avaient augmentés en puissance : les chars du 3e BLM avaient tiré sur les casemates des gardes du Palais Volker produisant un nuage de cendres et de poussieres visible a des kilometres a la ronde.

**Boris Koloskopy** Jeu 7 Aoû 2014 - 15:09

Les combats avaient durés toute la nuit, mais au petit matin un calme étrange avait envahi la ville. Les parachutistes de la DVM avaient réussi a pénétrer au sein du Palais Volker et a prendre le contrôle des bureaux présidentiels. Le pouvoir du PVR venait de tomber, sans opposition de la part d’une population lassée par les querelles internes au PVR, par la dureté du régime de Postestiskaya et par la vaste crise économique qui sévissait.
Bientôt la poussiere retomba dans une Maskva envahie de policiers fédéraux et de troupes de la DVM.
Au bout de quelques heures, une cohorte de véhicules UAV noirs vinrent se garer pres du complexe gouvernemental. Les batiments avaient été considérablement endommagés par les tirs de deux camps et un des batiments s’était entierement consumé. Malheureusement il s’agissait des archives. Une équipe de techniciens de la PPV venait justement tenter de récupérer ce qui pouvait l’etre, amenée par la colonne de camions.
De son coté Koloskopy était lui aussi arrivé. En grande tenue d’apparat, cordon de l’ordre des partisans sur sa veste de policier, il penetra dans le batiment gouvernemental avec une certaine satisfaction, suivi par un groupe de ses plus proches conseillers.

- Messieurs, le pouvoir est a nous désormais. Postestiskaya, Karamazov et leur clique de clowns idéologues en ont fini de nous prendre de haut. Je veux que vous assuriez le contrôle total des installations gouvernementales. Le plus rapidement possible.
Vous contacterez également l’Etat-Major. Je veux négocier avec Bourikov en direct. Il faut a tout prix éviter un affrontement armée-PPV ou nous perdrions entierement le contrôle de la situation. Nous n’avons pas besoin d’une guerre civile…

**Gueorgui Bourikov** Jeu 7 Aoû 2014 - 16:04

Bourikov arriva assez rapidement. En déplacement en Poldévie pour tirer au clair l’affaire de la disparition du SSV « Poldegrad » dans l’ouragan qui avait touché Armara, le chef de l’Armée Violette avait pris le pre mier vol Prolétair pour Maskva pour se rendre compte de la situation. Prudemment, il était resté a l’écart du centre de Maskva en se terrant dans la base d’Oorenburg afin de pouvoir consulter ses généraux avant toute chose.
Il avait cependant accepté l’invitation de Koloskopy et sa berline UAV ‘avait conduit jusqu’au siege du gouvernement.
En entrant, Bourikov se contenta de saluer militaire Koloskopy comme auparavant. Ils étaient a égalité sur le terrain politique. Il n’y avait pas de relation hiérarchique entre eux piour Bourikov : il ne voulait pas donner l’impression au chef de la PPV qu’il avait conquis le pouvoir. Du moins pas de facon absolue.

- Bonjour Camarade Koloskopy.
J’avoue que votre décision d’abbatre le pouvoir du PVR m’a surpris. Je ne m’attendais pas a ce coup aussi direct. D’habitude vos méthode sont plus… discretes, non conventionnelle dirais-je.

Le Général observa tout autour de lui. Dans les bureaux gouvernementaux, une armée de fonctionnaires de la PPV déblayaient les bureaux écroulés et les gravats pour remettre un peu d’ordre. Des bouts de papiers calcinés trainaient encore un peu partout.

- Avez-vous des nouvelles de Karamazov ou de Postestiskaya ? Probablement pas. Ou alors, dans le cas ou vous les auriez arrétés et transférées au camp de Brevsk-1 vous ne me le direz pas.
Je vais être très clair Koloskopy. Mes généraux sont tous derrière moi et ne demande qu’a attaquer en cas d’abus de la part de la PPV. Vous n’êtes pas légitime non plus au yeux de la population. Votre seule chance est de vous allier a nous. Seule l’Armée Violette est aujourd’hui légitime pour représenter la révolution. Nous sommes les héritiers des partisans de Violet.
La solution est simple : soit vous partagez le pouvoir entre PPV et Armée. Soit nous courrons a la guerre civile. Maskva n’est qu’a quelques heures de route des principaux Corps d’Armée sur les frontieres. Quant a votre aviation a Violetgrad, elle est dérisoire face a l’AAV.

**Boris Koloskopy** Jeu 7 Aoû 2014 - 16:14

Koloskopy sourit. Gueorgui le connaissait finalement mieux qu’il ne le pensai. Il prenait souvent ces officiers de l’Armée Violette pour de gros balourds mal dégrossis ou des fous furieux. Bourikov lui semblait avoir deux doigt de jugeote et un sens politique.

- Gueorgui, vous m’otez les mots de la bouche.
Voila donc ma proposition : La PPV s’octroie un poste de Commissaire principal au gouvernement ainsi que les ministeres des Affaires Micromondiales et des Deniers publics. En échange l’Armée obtient la Présidence du Conseil, le ministere des Forces Armées et celui des Affaires Sociales.

C’est a prendre ou a laisser.

**Gueorgui Bourikov** Jeu 7 Aoû 2014 - 17:28

Le Général plissa des yeux, se demandant quel nouveau coup fourré de la PPV se cachait sous cette apparente bonne volonté.

- C'est d'accord. Rendez-vous pour le prochain Conseil Gouvernemental dans ce cas camarade.

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