Conférence du Pacte d'Eriagrad

Dans ce cas, si vous déclarez la guerre au Zollernberg, a Edoran ou encore au Belondor, l'OPE ne fera absolument rien pour vous aider... Pourquoi donc ferions-nous confiance à des voisins qui ont mangés notre territoire nationale par un subtile subterfuge? Qu'est-ce qui nous garantie que ce pacte n'est simplement pas une tactique déloyale des krasslandais pour nous appaiser, après nous avoir mordu la main et prit 3 protectorats russlaves pour nous envahir à nouveau?

Que l'on règle la question de la Sud-Russlavie et nous allons signer immédiatement.

- Il n'y aura pas de guerre si chacun y met du sien. Chacun devrait cesser de revendiquer des territoires partout dans le Micromonde, la Russlavie est assez grande comme ça et le Krassland s'est déjà assez étendu.
Excellences, cessons ces caprices d'enfants et concentrons-nous sur d'autres sujets plus intéressants.

Ingo Flüssig : Je ne peux pas vous laisser dire ça, Ekscellence, le Krassland ne s'est jamais étendu, pas au-delà de son propre territoire. La guerre d'ekspansion ne fait pas partie des préokkupations de la Semi-Républike.

Enfantillage? Je vous ferez remarquer que la Russlavie est présente sur ce territoire bien avant que le Valdisky fut former ici même. Nous avons été durant des années sur la Terra Nova avant de nous convaincre de revenir dans le micromonde. Nous ne sommes pas une nation d'élitiste mais supprimer en background qui se joue depuis 2006 n'est pas sans conséquence pour une micronation. Vous avez droit à vos opinions certaines, je les respecte. Nous ne sommes pas expansitionniste comme le Belondor.

Si vous vous liguez contre la Russlavie, je ne vois pas ce qu'l me reste à faire ici même à présent.

- Si nous commençons à débattre sur des dates, c'est le territoire du premier Krassland de 2000... Je ne défends aucune des deux parties mais il faut que nous nous unissions plutôt que semer la zizanie dans le continent-nord. Vous êtes vous demander ce que pense les habitants de ses régions? Je pense qu'ils sont exaspérés que deux nations se battent pour eux. Ils recherchent la stabilité et la sécurité.

Tyrana Seborovska : Jusk'à présent je n'ai rien dit mais je pense...

Ingo Flüssig (frappant du poing sur la table) : Je pense que vous allez vous taire, femme !

Tyrana Seborovska (rouge de konfusion) : Oui, Monsieur le Président. Très bien.

Ingo Flüssig : Ekscellence Soyembika, cette histoire empoisonne le Mikromonde et empêche nos deux pays de progresser. Pour le bien de tous, je vous propose ceci : vous nous aviez proposé de konserver votre base navale militaire de Sebastopolis sur le bord du Krassee en échange d'un abandon de vos prétentions sur le reste du Nord-Krassberg. J'y konsens, à kondition ke nous puissions konstruire nous aussi une base navale en Russlavie.

Stemka sorti une pipe de sa poche, en bourra de tabac des Zindes et craqua une allumette sur le bord de la table. Il en aspira vigoureusement deux ou trois bouffées d'une épaisse fumée avant de la lâcher en direction du pitbull krasslandais.

Je croyais que cette conférence en était une de paix et de résolutions de problèmes. J'ai offert par la voie diplomatique à la Semi-République un arrangement qui semblait bon à nous tous. Aujourd'hui, après m'avoir refusé toute négociation, vous venez me proposer un bail sur un port en échange de vos navires polluants dans un de nos ports russlave. Je crois que l'heure n'est plus à la discussion et si le ministre des affaires micromondiales parle en son nom et en celui du gouvernement valdisk, me voilà bien peiné.

Il ne sert à rien pour le moment de continuer cette discussion plus avant. Nos positions sont trop fermes vis à vis l'un de l'autre.

Le religieux fit signe à son bras droit de faire préparer les valises et de se tenir prêt à partir dans les minutes qui suivraient.

Le Krassland nous a dupé une fois, la Russlavie ne se laissera certainement pas avoir avec une poignée de bonbon.

Ramassant sa serviette sur la table et y rangeant les documents étalés ça et là. Le pope se leva, s'inclina et se dirigea vers la porte de sortie.

Ingo Flüssig : Ekscellence, réfléchissez bien avant de nous quitter. Si vous passez cette porte, votre pays prend le chemin de l'isolement.

- Excellence Flüssig, si le Krassland veut la paix, préservez là. Ne nous engageons pas dans un conflit destructeur.

Le Basileus écoutait mais ne disait rien. Cette querelle de territoire ne l'intéressait que peu, ou en tout cas ne le préoccupait guère. Il savait qu'une partie de son opinion publique était farouchement russlavophobe, le grand ennemi de l'est, l'ogre russlave. Lui-même avait été élevé dans l'idée de ses Russlaves barbares et avinés, charpentiers et mangeurs d'enfants et hérétiques. Bien entendu, il avait pu dépasser ces préjugés (même si la question de l'alcolophilie russlave le laissait perplexe). Quant aux Krasslandais, il ne les avait jamais compris et n'avait d'ailleurs jamais cherché à les comprendre).
- Excellence, le départ de la Russlavie risquerait de mettre à mal tout ce qui a déjà été entrepris jusqu'à présent.

Ingo Flüssig : Au pire, le départ de la Russlavie riske de l'isoler diplomatikement. C'était le sens de ma dernière phrase et je n'ai pas voulu dire autre chose.

Ingo Flüssig : Devant le refus de la Russlavie d'akcepter mon offre, je me vois kontraint de la retirer. Allons-nous poursuivre la konférence ou bien ce léger différend nous empêche-t-il d'aller plus loin ?

- Je pense que nous pouvons aller plus loin? Qu'en pensent leurs Majestés?

nous sommes toujours prêt à la discussion

Reprenons.

Sachez, à titre d'information, que la diplomatie édoranaise, dont nous dépendons, n'est plus gérée par l'Amiral Störtebeker, mais par le Prince de Fricard. Nous verrons si notre ligne diplomatique, à la Moldavia et à la Palogne s'en trouve modifié.

- Merci pour cette information Excellence. Qu'attendez vous de cette organisation, Excellences? Doit-elle intégrer une coopération économique, culturelle, etc.?

Ingo Flüssig : Un peu de tout ça, Ekscellence. Mais vous konnaissez bien le Krassland et avant toute chose, nous pourrions mettre en place des échanges kommerciaux privilégiés.

Tous étaient effectivement allés manger.

En revenant autour de la table, le souverain moldavien acquiesça à la proposition krasslandaise.
Nous pourrions en effet commencer par des accords commerciaux privilégiés.