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La Transvalachie déclare son indépendance !

Depuis plusieurs mois notre grand voisin de l'est, la Russlavie, vit des heures sombres. L'anarchie a gagné le pays et le Gouvernement légitime a du mal à tenir Gornograd, la capitale. Profitant de cette situation, le célèbre nationaliste transylvain Ion Boulkaniov a déclaré l'indépendance de la province de Transvalachie, située à la frontière avec le Saint-Empire d'Edoran. Elle a prit le nom de Provinces rolamaviennes libres et unies.
Les russlaves subissent la vengeance des transvalaches oprimés après la mort du général russlave Ioudenitch. La capitale est livrée au pillages, aux exactions, aux lynchages des provinciaux, jusqu'à ce que le calme revienne dans la soirée.
Notre Camarade-Président, Pavel Gorilov, soutiendra-t-il les Provinces rolamaviennes dans leur tentative d'indépendance? Devons-nous nous attendre à une riposte des russlaves?

Depuis plusieurs jours des manifestants du PVR nuisaient à l'ordre public sur la Place Violette en s'attaquant notamment aux institutions publiques, dont le symbole du pouvoir : le Palais Volker.
Ce ne sont pas les seuls incidents dénombrés dans le pays, l'oblast d'Eriakov est touché par les militants PVR qui s'attaquent au bâtiments publics et bloquent la circulation.

Face à cela, le camarade-président Gorilov a pris des mesures en destituant Svetlana Karamzov et Boris Flaksy de leur poste de Commissaire du Peuple et de ministre et en excluant définitivement les députés PVR de la Diète. Dans un discours au Palais du Krej, il a dénoncé les excès de violence ou de zèle du Parti violëtiste révolutionnaire et rappelé que le violëtisme est une doctrine "humaniste, progressiste et tempérée".

Le leader modéré et ancien Président, Dimitri Litovski, a annoncé devant les députés que les modérés soutenaient pleinement le gouvernement Gorilov et donc le camarade-président.

Doit-on s'attendre à une fin de mandat Gorilov similaire à la fin de mandat du camarade Raspoutine?

Le grand allié slave de l'ouest serait-il en train de chuter? Cela fait plusieurs mois que le Régent de la couronne, Stemka Soyembika n'a pas été aperçu en public et les régions de la Russlavie font toutes sécession les unes après les autres.

- La Petite Russlavie, au sud-ouest de l'Empire, est déjà indépendante de facto depuis cet été. Le chef de ce nouvel état, Leonid Zlatinov, a effectué un rapprochement avec Edoran, permettant ainsi la construction d'une base militaire à Opessa, sur le Krassee.

- La Transylvanie, devenue les "Provinces romalaviennes libres et unies", a fait sécession il y a plusieurs semaines. Le chef de cet état n'est autre que Ion Boulkaniov, le nationaliste transylvain. Au nom du droit à l'autodétermination des peuples, le camarade-président Gorilov a soutenu l'initiative romalavienne et reconnu le jeune état. Les krassland ont fait de même et se sont vus accorder le droit à la construction d'une base militaire prêt de la frontière avec Edoran. Le Valdisky n'est pas laissé de côté puisqu'il a obtenu le même droit.
La particulirité qui fait que les deux états sont proches c'est le merksisme. Les PRLU sont un état luniniste et donc proche idéologiquement de notre République.

- Le Guberniya d'Orient s'est également déclaré indépendant. Il est devenu, grâce aux camarades frères du PMLR, une république populaire. Le Brevsk Gazeta n'en sait pas plus pour l'instant, mais nos camarades-journalistes envoyés sur place nous rapportent que la situation semble tendue et que la république populaire n'est peut être pas installée définitivement.

C'est donc presque un tiers de la Russlavie qui ne se déclare pas comme russlave dans les faits, mais tout le pays est divisé. Des religieux auraient déclaré Kalingrad comme terre de l'Église cathodoxe-orthodique, mais ils ne souhaiteraient pas se contenter uniquement de la capitale d'Oudmourtie mais bien de tout le Guberniya.
À Murasibirsk, le maréchal Romanovsky, le fondateur de la République russlave, a décidé de lancer dans la course au contrôle du pays en déclarant une nouvelle fois la Russlavie comme républicaine.
Mais on dit que les impériaux se préparent à reprendre le contrôle du pays grâce à nouveau régent. Gornograd serait le fief de ce nouveau camp...

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A l'heure où les politiciens les plus controversés se placent à nouveau à l'avant de la scène politique valdiske, qui se souvient encore des heures sombres du "Révolutionarisme" extrémiste du PVR ?
Les modérés, eux, ne l'ont pas oublié ! Ni la période d'opression des libertés violëtistes de la Junte.

Souvenons nous de Pavel Gorilov, grand politicien violëtiste de la République Populaire, rien de moins que l'homme qui est à l'origine de la Loi Sociale Gorilov qui a réalisé les principes merksistes définis par Violët lors de la Révolution. Gorilov, l'un des plus violëtistes parmi les violëtistes, trahi par un quarteron de corrompus et d'exaltés. En 2014, la traitresse et tyranne Karamazov, probablement achetée par les services zollernois, fomentait des émeutes à travers le pays et assiégeait le Palais Volker. Alors que l'armée allait intervenir pour sauver la Révolution des griffes de cette immonde traitresse, la direction de la PPV de l'époque, plantant un couteau dans le dos des violëtistes modérés, s'alliait au PVR pour laisser passer des troupes corrompues et permettre à Karamazov de réaliser son coup d'Etat. Etant à ce moment au sein du gouvernement, je me souviens de l'émotion du camarade Gorilov, héroïque et exemplaire tel un vrai violëtiste, faisant sa déclaration au Conseil constitutionnel pour éviter un bain de sang. L'homme, plutôt que de sacrifier inutilement le sang du peuple, laissait le PVR s'emparer du pouvoir.

Inutile de rappeler ici les crimes du PVR et de la junte : guerres inutiles, émeutes urbaines, purges et procès truqués, exécutions et persécutions de masse de tous leurs opposants. De cette grande trahison je souhaitais rapporter cet élément : le camarade Gorilov, poursuivi par les chiens du PVR et les éléments traîtres de la PPV, s'était réfugié dans sa datcha au bord du Centurya. Cependant, après une visite de la PPV, plus personne n'a jamais entendu parler de lui.
Où est aujourd'hui Pavel Gorilov ? Est-il mort ? Est-il vivant ? Est-il retenu prisonnier quelque part ? A t-il été assassiné par la clique du PVR ? Des agents corrompus de la PPV ? Des espions zollernois ou edoranais ?

Nul ne le sait et personne n'a enquêté sur sa disparition, surtout par les autorités conservatrices qui, après s'être ostensiblement affichés avec la clique criminelle de Karamazov, se retrouvèrent au pouvoir, non pas par la volonté du Peuple, mais armes à la main avec la Junte.

Définitivement modéré dans mes convictions, moi et mes collègues élus du Parti appelons le président du Conseil Tsierneko à se saisir de l'affaire et à faire toute la lumière sur cette disparition afin que Justice soit enfin rendue !

Je remercie la Brevsk Gazeta pour l'aimable publication de cette colonne.

Andreï Van Ijmeer,
ancien commissaire du Peuple
ancien ministre de la RPV