Intervention au SOD (Intérieur du pays)

Mission militaire valdiske a écrit:
Suivant les instructions des autorités locales, le petit appareil militaire valdisk atterrit à El Futuro.
Les militaires territoriens auraient presque pu voir depuis leur cahute les gouttes de sueur qui perlaient du front du pilote de l'AAV. Une fois sélectionné le bout de piste vaguement praticable, l'avion fit retentir ses freints pour écourter autant que possible l'agonie des roues. Par chance l'appareil était prévu pour ces cas de figures, l'AM 170 faisant partie de la gamme d'appareils prévus initialement pour la guerilla russlave et banganaise et était donc équipé d'un train renforcé et d'une voilure STOL pour atterir sur les pistes les plus courtes et mal pavées du micromonde.

Une fois le moteur du petit appareil arrêté, cinq militaires valdisks en sortirent, saluant leurs homologues territoriens, et présentèrent leurs passeports militaires valdisks.
Deux étaient des ingénieurs venus aider à remettre en ordre les installations de l'aéroport. Un autre semblait être un militaire, l'attaché militaire valdisk visiblement, du nom d'Ion Gorbulski. Le chef semblait être celui dont le passeport mentionnait "DVM", au nom d'Andreï Markov, Major de la PPV militaire. C'est ce dernier qui se présenta.


- Major Markov. Enchanté de vous rencontrer camarades. C'est un plaisir pour nous d'inaugurer cette liaison aérienne. j'espère qu'elle sera vite reprise par Prolétair pour le bien de nos reins.
Nous sommes ici pour préparer l'arrivée de la mission militaire de la RPV. Pourriez-vous nous appeler une automobile pour nous rendre au siège des autorités militaires ?

Mission militaire valdiske a écrit:
Au loin déjà, un Dig-40 de transport est entré dans l'espace aérien territorien et demande autorisation pour atterrir. C'est cette fois un quadrimoteur lourd qui provient du nord du Continent. Est-ce l'aide logistique annoncée ?

Convictine a écrit:
Cet aéroport datait du temps de l'empire d'El Futuro, où il avait alors la qualité d'aéroport-spatioport. Et quelle immense terrain il occupait ! au bas mot, une douzaine d'Aéroport International de Maskva auraient pu y tenir. Par la suite, cet équipement futurien fut victime de la régression de l'indice temporel au Sud-Ouest du Continent Nord, et il resta abandonné, en proie à un début de reforestation.

Les Territoriens avaient très récemment débroussaillé environ un dixième de cette immense zone, et y avaient comblé les nids de poule. Puis, faute de pouvoir payer les ouvriers, le chantier s'était arrêté. La tour de contrôle, à la fois trop imposante et délabrée, accueillait quelques rares équipements obsolètes fonctionnant sur un générateur.

Les Territoriens, conscients que cet aéroport devait être réservé aux bons pilotes, regardèrent très attentivement l'approche du premier appareil valdisk. Mais l'atterrissage se déroula très correctement. Heureusement, jusque ici, on n'avait eu à déplorer aucun accident.

Les Valdisks purent remarquer les mesures de sécurité : une caserne à proximité, dont les véhicules se ruèrent en direction des arrivants. Même si le SOD semblait partager le même calendrier que les Valdisks, les Territoriens vivaient, eux, dans le cadre temporel des années 30, 40, et leur technologie était en tous points conforme à cette époque.

Véhicule militaire territorien

- C'était le Service de Sécurité d'État qui était chargé d'accueillir et de contrôler les arrivants. La plus grande partie des nombreux militaires présents restait quant à elle affectée à la sécurité de l'aéroport, tandis que d'autres accompagnaient les arrivants jusqu'à leur destination. Le SOD voulait ainsi garantir au maximum la sécurité et le contrôle des entrées sur le Territoire. -

Et, dans le cas présent, une vieille manutobaine rutilante et grise arriva peu après, avec à son bord des jeunes officiers du Service de Sécurité d'État. Ils descendirent, et ce furent eux qui accueillirent les Valdisks. Pendant que l'un de ces officiers répondait aux arrivants, les passeports de ces derniers étaient attentivement contrôlés.

Vieille manutobaine

- Camarades Major Andreï Markov et Officier Ion Gorbulsky, je suis Guavara Zbirine, officier du Service de Sécurité d'État; soyez les bienvenus, Camarades, dans le Territoire de l'État Provisoire Populaire du Sud-Ouest du Continent Nord dit "Sud-Ouest Démocratique" ! Pardon de ces mesures de sécurité ! Je propose de vous conduire au Bureau des Entretiens de la Commission Centrale Militaire Populaire, commission qui est la direction de l'Armée du Peuple, et qui siège au centre-ville hodésien (03 140) d'El Futuro. Je vous invite à monter dans cette manutobaine. Nous y embarquons aussi quelques en-cas et boissons pour vos aises. Vous pourrez ainsi rencontrer le Commissaire Général des services secrets, ainsi qu'un membre de l'organe suprême de direction de l'armée.

- Sur ces entrefaites, le second avion valdisk fut autorisé à atterrir. Les mêmes précaution et le même accueil lui seraient garanti. -
La manutobaine fut donc accompagnée par un convoi militaire. C'est à toutes trombes, que ce convoi empruntait la voie centrale des larges avenues d'El Futuro. Visiblement, seule la nomenklatura avait le droit de circuler sur ladite allée centrale. Le paysage, champs de ruines à perte de vue, était impressionnant. Parmi les véhicules rarissimes, on voyait encore des voitures à cheval. Bon nombre de passants étaient mal vêtus et amaigris. Le manque d'hommes, parmi la population, était flagrant, et le peu qui restait était hors d'âge ou mutilé. Les travaux se faisaient à mains nues ou quasiment. On avait du mal à reconnaître les signes d'architecture baroque du quartier hodésien, tant tout était en ruine. Au loin, on devinait les immensités du vieux quartier futuirien relativement intact. El Futuro était une mégalopole immense, et la vie reprenait ses droits, avec ses marchés aux puces et ses longues files d'attente des rations… Enfin, le véhicule parvint à destination.

La suite ici :
http://repdem.cforum.info/t163-Bureau-des-Entretiens-de-la-Commission-Centr…

Mission militaire valdiske a écrit:
Dans la soirée, un groupe de Dig 40A valdisk atterit à l'aéroport d'El Futuro. C'étaient là encore des appareils fort robustes, prévus pour atterir sur des terrains difficiles tels que celui-ci. La petite troupe du 3ème Bataillon Parachutiste de la DVM (3ème BPDM, 1 500 soldats), des forces spéciales de la police politique militaire, débarquèrent avec leur armement léger et leurs jeeps. Leur mission serait de sécuriser l'aéroport pour l'Armée de l'Air Violette.

Dig-40A alignés sur la piste précaire d'El Futuro.

Pendant ce temps, les convois venus de Solodnikova pour commencer les travaux de l'aéroport parvenaient sur zone et le génie poldève commençait enfin les travaux de terrassement pour remettre en état les portions de piste allouées aux militaires valdisks et territoriens. Deux ingénieurs poldèves s'étaient cependant rendu au bureau du responsable territorien de la zone pour le prévenir que les travaux auraient quelques retards, le fournisseur valdisk n'ayant pu livrer les éléments de piste préfabriqués prévus pour rafistoler le tarmac défoncé de l'aéroport international.

De loin, rien de cela n'était perceptible : seul le ronron des pelleteuses et des camions à l'oeuvre pour la première étape du terrassement se faisait entendre et les civils n'y voyaient que le commencement de travaux de reconstruction après la terrible épreuve de la guerre.

Convictine a écrit:
L'ancien aéroport-spatioport datant du futurissime Empire d'El Futuro aurait pu abriter dix aéroports internationaux de Maskva. or ces immenses pistes furent ensuite quasiment à l'abandon par les micronations suivantes, notamment parce qu'elles avaient leur capitale en d'autres villes de cette partie du micromonde, ou bien parce qu'elles avaient régressé en terme de niveau technologique, voire temporel.

Les Territoriens avaient attribué aux Valdisks environ un tiers de cette immense zone, ce qui leur permettrait d'y installer une base militaire valdiske. Un autre tiers devait devenir une base militaire territorienne. Enfin, le dernier tiers était affecté comme l'aéroport international civil.

Certes, les territoriens avaient de leur côté commencé, en Septembre, quelques travaux, bricolé quelques petites pistes cahoteuses et une tour de contrôle rudimentaire, mais rien de très valorisant en soi.

Si les Valdisks avaient les moyens d'intervenir avec leurs moyens conséquents, les Territoriens en étaient, en ce mois d'octobre, à tenter de redresser leurs comptes. Ils ne pouvaient pour le moment investir à nouveau dans le secteur des Transports. Ils se contentaient donc d'être les spectateurs des travaux réalisés par leurs alliés et protecteurs valdisks, au risque de développer une très mauvaise opinion de beaucoup de Valdisks à l'encontre des Territoriens, qu'on pourrait facilement juger fainéants et indolents.

Une main d'œuvre très bon marché, mais peu qualifiée, voilà ce à quoi pouvait se borner la participation territorienne aux travaux sur l'aéroport.

Convictine a écrit:
Suite à
http://repdem.cforum.info/t158-Liberistant.htm#p405
http://repdem.cforum.info/t170-Projet-d-Intervention-au-Liberistant.htm#p407

Les sirènes de la base territorienne retentirent. Vingt avions de combat ainsi qu'un avion de troupes décollèrent bruyamment peu après.

FSK a écrit:
Des républicains firent sauter les murs avant de s'introduire pour faire exploser le plus de pistes et d'avions possible.

Convictine a écrit:

Les équipes de saboteurs se perdirent tout d'abord dans l'immensité de l'aéroport. Sans préparation, il était impossible de ne pas se perdre dans ce qui fut entre 2000 et 2002 le spatioport d'une brillante civilisation. Les équipes de saboteurs se guidèrent tant bien que mal au bruit des avions, en regardant où ils atterrissaient, sans bien mesurer que plusieurs pistes éloignées les unes des autres étaient en activité à tour de rôle. Les saboteurs se rapprochèrent, un peu par hasard, de la base militaire territorienne où régnait une intense activité, certains avions venant de décoller. Avant d'avoir pu agir, des saboteurs furent hélas repérés par un des avions. L'alerte générale fut déclarée, et les camions militaires territoriens chargés de soldats se rendirent aux abords de la base enclose de rangs de barbelés et de hauts grillages.

Les charges explosives qui avaient été abandonnées furent découvertes. Les démineurs furent contactés et la base militaire valdiske fut prévenue, ainsi que la partie civile de l'aéroport. L'Armée du Peuple s'efforça de capturer les saboteurs grâce à des patrouilles ciblées, aériennes ou terrestres. De tous côtés, les camions territoriens parcouraient toute l'étendue du secteur, circonscrivant de plus en plus un périmètre particulier, et là, il n'y restait pas assez de bosquets pour pouvoir se cacher. Ainsi les saboteurs allaient-ils être bientôt encerclés de près. Quel serait le choix des saboteurs? Combattre jusquà la mort? Se suicider? Ou se rendre pour être interrogés par le SSE?

FSK a écrit:Les saboteurs choisirent tous la mort certain par balles d'autre par neurotoxine.

Liberistant a écrit:Le Liberistant mit en œuvre des moyens humains et matériels pour aider les Territoriens à terminer l'aéroport civil d'El Futuro. Les travaux étaient lents étant donné l'absence de financement suffisant côté territorien, mais ils avançaient peu à peu, afin de permettre prochainement le traffic de gros avions de ligne et la création de lignes internationales normalisées.

Source : http://repdem.cforum.info/t166-2017-10-interactions-conomiques.htm#p518