Audience avec le commissaire aux forces armées

**Mikhaïl Diaghilev** Mer 8 Juil 2015 - 18:44

Mikhaïl avait décroché son lourd manteau vert olive de l'AAV pour se rendre au Palais. Là, le ministre-général se dirigea vers le cabinet du camarade président du conseil tout en fumant un cigare nautien. Le ministre venait recevoir ses nouvelles instructions pour ce mandat présidentiel, non sans une certaine appréhension.

- Korshakov, je vous avoue que je ne suis pas très serein. Les modérés m'ont gardé au sein du gouvernement, mais qui sait ce qu'ils vont me reprocher. J'avais tout de même participé au gouvernement de la junte. J'espère que le fait qu'ils doivent tout de même ménager les forces armées soit suffisant pour qu'ils passent l'éponge.

**Konstantin Tsierneko** Jeu 9 Juil 2015 - 7:09

La nomination de Diaghilev était due à ses anciennes convictions modérées qui en faisaient le membre de l'Etat-Major le plus proche politiquement du nouveau gouvernement. Le général avait été conduit au bureau du président, et Tsierneko se leva de son fauteuil pour accueillir le commissaire aux Forces Armées qui venait d'entrer. Ils s'installèrent et Tsierneko fit apporter de la vaudka, plus pour le général que pour lui, le président ne buvant que rarement.

- Camarade-commissaire. Je suis heureux de vous revoir pleinement remis et prêt à exercer vos fonctions de au sein de ce gouvernement. Nous avons besoin de votre expérience pour mener à bien les programmes de développement de sous-marins entamés sous Kharitchev.

Avec la disparition de Koloskopy et le changement de gouvernement, ces projets sont tombés dans l'oubli. Maintenant que vous êtes pleinement remis, nous allons pouvoir donner au Valdisky des moyens de se défendre face aux impérialistes qui se font de plus en plus dangereux. Je donnerai de gros moyens pour voir ces projets menés à leur terme.

Je souhaite aussi essayer de limiter autant que possible l'expansion impérialiste d'Edoran qui installe des bases dans tout le Micromonde. Il en a déjà en Russlavie d'où il peut nous menacer directement, mais aussi une autre près de Poldévie. Qui sait où cet Empire du Mal peut encore en établir d'où il peut menacer la Révolution prolétarienne ! Je m'occupe de la partie politique, mais j'ai besoin de vous pour la partie militaire.

La voix de Tsierneko se fit soudain plus froide.

- Je n'oublie pas, camarade-général, que vous avez participé à un gouvernement tyrannique. Mais vos convictions modérées et votre soutien au camarade Litovski lorsqu'il était au pouvoir effacent en partie vos erreurs.

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